Le jeudi 9 février, l’association a été reçue par la Ministre déléguée chargée de l’enseignement et la formation professionnels pour échanger autour de l’apprentissage et des premiers concernés par cette voie de formation : les apprentis. Le même jour, un échange a également eu lieu avec le conseiller travail de la Première Ministre, M. Bilale AHMIMACHE.
Un échange riche
À l’ordre du jour de cet échange : la remise des propositions opérationnelles 2022-2023 sur l’apprentissage ainsi que deux dossiers sur des problématiques nécessitant l’attention et l’action du ministère. Ainsi, le Président de l’ANAF a interpellé Carole GRANDJEAN sur la précarité d’un grand nombre d’apprentis et les pratiques abusives pratiquées par certains centres de formation.
Au total, ce sont douze propositions que l’association a remises à la Ministre : ouvrir la prime d’activité à tous les apprentis, repenser leur système d’aides, créer un fonds social national propre, revaloriser les salaires les plus bas, interdire la contractualisation apprenant-école à l’entrée en formation, revoir le référentiel Qualiopi, repenser les mécanismes de contrôle et de régulation des pratiques…
La fin d’une logique uniquement quantitative ?
À l’écoute des propositions, Carole GRANDJEAN a confirmé sa volonté de tisser un lien fort avec l’ANAF. Dans le cadre d’échanges réguliers, l’objectif est d’aller vers l’amélioration de la situation de tous les apprentis de France et notamment ceux qui en ont le plus besoin. L’association se réjouit que “le chantier de la qualité”, comme l’a caractérisé la Ministre, s’ouvre enfin.
La Ministre et l’association sont bien conscientes que de nombreux chantiers restent à ouvrir pour garantir à tous les apprentis un accompagnement pérenne, et ainsi limiter les ruptures de contrat et de parcours, encore trop nombreuses. L’association se félicite d’avoir trouvé une oreille attentive du côté de la rue de Grenelle et espère que cette rencontre présage d’un impact qualitatif sur la formation par apprentissage et sur le quotidien de ses bénéficiaires.