Il ne faut pas faire croire que les entreprises veulent exploiter les jeunes à tout prix. C’est leur faire injure selon l’Anaf. En revanche, c’est la qualité de l’engagement et de la posture des jeunes au travail que les entreprises exigent, ce qui nécessite certes un accompagnement nouveau que l’Anaf réclame depuis longtemps.
Pour inciter davantage les familles et les entreprises à adhérer par envie à l’apprentissage, il vaut mieux accompagner les jeunes à anticiper les besoins imminents des entreprises et ainsi à apprendre et travailler avec plaisir.
L’Anaf n’est donc pas favorable à cette mesure, ni d’ailleurs à celle du coût zéro pour les mineurs dans les TPE. Elle estime que la priorité pour séduire les entreprises et rassurer les familles est de donner une méthode plus efficace aux jeunes pour apprendre et travailler mieux... et plus vite. Pour cela, l’Anaf réclame la généralisation de la méthode proactive qui exploite l’anticipation des besoins de production imminents des entreprises.
Mais le gouvernement entendra-t-il la voix des jeunes ?
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